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selsek - the story never ends

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Samedi 4 juin 2005

Saint Ange

Classé dans: — selsek @ 23:39

Alpes, années 50. Une femme vient s’occuper l’orphelinat de Saint Ange qui accueille nombre d’enfants victimes de cette guerre. Elle y travaillera avec deux autres femmes, elles y seront seules le temps que le bâtiment soit remis en ordre.
“Méfie-toi des enfants qui font peur"…

Un film d’épouvante assez réussi à mes yeux. Ca n’est pas tant le sang ou le violence qui effraient (d’ailleurs il n’y en a pas énormément), mais la solitude. La solitude et de mauvaises choses qui s’y sont déroulées.
Une femme carrée et normale, une femme plutôt déséquilibrée, et une plutôt mystique (Virginie Ledoyen), un trio à la fois complémentaire et opposé qui nous éloigne et nous maintient dans notre monde habituel.
Ce ne sont pas des cris ou des bruits perturbants qui font la force de ce film, mais la compassion envers des gens qui n’ont pas voulu disparaître.
Un film stressant mais pas trop sur le coup. Par contre, il laisse de petites traces sur plusieurs semaines.

Personnages 10/10
Scénario 8/10
Mise en scène 9/10
Global 9/10

Spun

Classé dans: — selsek @ 23:25

Un gars paumé, le petit monde de la drogue, des hallucinations, des délires.

Je n’ai pas très bien compris l’histoire du film qui me faisait trop penser à Las Vegas Parano: un délire dans un monde de came. Mais ici il n’y a pas de délire, on ne fronce pas les sourcils parce qu’il y a un truc tordu dans l’histoire.

Le seul truc sympa ce sont les logos associés aux prénoms dans le générique de fin.

Personnages 3/10
Scénario 1/10
Mise en scène 4/10
Global 2/10 - je me suis fait chier

Memento

Classé dans: — selsek @ 23:20

Un homme a une mémoire altérée: il ne peut plus gagner de souvenir, se rappeler de nouvelles choses. Il n’a pour souvenir que ce qu’il avait avant la mort de sa femme et le choc qu’il a reçu sur la tête, choc qui lui a valu ce handicap. La vengeance et ces souvenirs, c’est tout ce qui lui reste. Sa vie se fait au jour le jour, sur des petits bouts de papier. Un but pour s’accrocher à la vie.

Ce qui est intéressant dans ce film c’est qu’il arrive à retranscrire ce trouble particulier de la mémoire, et il nous transporte dans l’univers du héros, et on n’est pas qu’un simple spectateur.
Comme lui, on aurait fait les choses logiquement, d’après ce qu’il a pu laisser sur ses bouts de papier et ses photos. Mais ces mots peuvent être interprétés différemment, et plus on avance dans le film, plus on se rapproche du héros: on ne contrôle plus grand chose, on est perdu parce qu’on tente de s’accrocher à la logique qui découle des mots notés.

Rien à perdre. Des mains qui ne seront jamais sales parce que la saleté s’en va très vite ici. Juste un souvenir doux et douloureux.

Personnages 7/10
Scénario 10/10
Mise en scène 10/10
Global 9/10

Holy Lola

Classé dans: — selsek @ 23:01

Un couple se rend au Cambodge dans l’espoir de pouvoir y adopter un enfant.
Ils logent dans un hôtel qui accueille des couples dans la même situation.
Bien entendu, ça n’est poas une promenade de santé, et les difficultés jonchent cette adoption: corruption, désespoir, administration…

Si le scénario ne semble pas très original, il se trouve que ce film a plusieurs petits détails qui font passer des émotions de façon astucieuse. L’idée de l’hôtel accueillant d’autres futurs parents est très bonne: elle permet de montrer les différents chemins que peuvent prendre des parents candidats, l’entraide qui règne entre les différents couples, ce soutien quasi familial qui empêchera les uns et les autres de perdre la boule. Le présence d’un dictaphone permet de montrer l’amour de deux parents pour un enfant qu’il n’ont pas encore.

Au travers du périple de ce couple, on voit un pays victime de sa pauvreté, où la corruption règne, où la blessure de la dictature n’est pas oubliée, des gens qui sont impuissants face à tout cela parce qu’ils n’ont pas l’argent qu’il faut.

Un film touchant et doux. A voir.

Personnages 9/10
Scénario 9/10
Mise en scène 8/10
Global 8/10

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